C'est pas encore cette fois que la mort mourra !

J'ai lâchement profité de l'absence de mon partenaire habituel pour sauter sur la table d'Arnaud qui proposait de nous faire essayer Death May Die.

C'est dans le merveilleux décor de la salle des anciens combattants qui accueille notre club et sur une non moins magnifique nappe rouge que nous avons regardé Arnaud déballer le matériel et nous donner les règles de base.

Nous étions 5 joueurs pour ce scénario qui demandait, tout simplement, d'empêcher des cultistes d'invoquer Cthulhu. Ou, dans l'improbable cas de son arrivée, de le faire repartir avant qu'il n'aille semer la pagaille dans la ville.

La table est installée, les protagonistes sont en place,
c'est parti !

Je joue Ahmed, mes comparses jouent Raspoutine, une étrange petite fille, Ian et Elizabeth.
Arnaud animera la partie et nous guidera dans les règles.

 La table se remplit rapidement pendant qu'on essaye d'atteindre les labos à détruire. Faut dire que ça poppe dans tous les coins.
Heureusement y'en a deux qui peuvent tirer à une case de distance. Ça permet de baisser un peu les pdv avant le cac...

Au moment où Cthulhu débarque, personne n'est encore descendu à la cave !
Et devinez qui assiste à l'arrivée du Poulpe !

Une petite pause pour admirer les figurines peintes d'Arnaud.

La furtivité d'Ahmed me permet d'échapper à Chtulhu sans qu'il me poursuive et de me précipiter à la cave.
Je me débarrasse prestement des cultistes qui me collent aux basques et détruit un labo supplémentaire, ce qui permet à mes acolytes de tenter de tuer l'avatar de Cthulhu.
La bestiole est solide et à peine un avatar disparait qu'un autre apparaît. Autant vous dire que pendant que je tatane les cultistes à la cave, mes comparses meurent à petit feu.

Un cri résonne, le dernier avatar du Poulpe va sortir de la baraque.
Faisant fi des flammes qui me barrent le passage, je me précipite pour voir la petite fille et Raspoutine tenter de le retenir dans le hall d'entrée.

Je me jette sur l'avatar...

... et ne réussit pas à lui faire le moindre dégât.
Ahmed s'écroule, dévoré par les flammes.

Finalement, la petite fille lui assène un coup de pied mortel et l'avatar disparaît en fumée.

Raspoutine lui tend la main et ils partent dans les vapeurs du jour naissant, laissant derrière eux la maison qui s'écroule sous les flammes.

Voilà un jeu bien narratif, une partie agréable qui donne envie de recommencer.