La convention du club approche. Il est temps d'assembler la table et de tester mon scénario.
On part sur du Mars : Code Aurora, aux couleurs Star Wars. Mais je ne vous apprends rien si vous suivez le blog.

 Les toits sont plats pour pouvoir y accéder, les bâtiments, par contre, ne sont pas ouverts.

Je n'ai pas été chercher loin l'idée de ce décor. C'est plus ou moins les bâtiments du site qui accueille la convention.

Le scénario oppose les gardes de Naboo, cachés dans les bâtiments à un groupe de Droïdes de combat. 15 pts de chaque côté.

Les Naboo doivent évacuer un petit droïde jusqu'à la navette. Ils seront rejoints à partir du 2ème tour par un Jedi et un Gungan.
Les B1 et autres BX doivent prendre possession du petit droïde.

Le joueur Naboo peut compter sur les drones pour empêcher les B1 de tirer.

Mais rejoindre la navette est bien difficile sans faire le ménage auparavant.

Je vais équilibrer ça en faisant entrer les B1 à l'opposé de la navette.
En un week-end de convention, y'a de quoi tester plusieurs possibilités. Mais auparavant, je dois peaufiner un peu mes décors et préparer une liste de 25pts pour les joueurs de figs que je pourrais rencontrer.

Avec un titre comme ça, j'ose à peine imaginer à quoi vont m'associer les moteurs de recherche^^

Quoi qu'il en soit, je veux simplement parler du plaisir que j'ai eu à recevoir l'ami Florian (connu sous de nombreux pseudo dont celui de K) et à passer une demi-journée à discuter et jouer avec lui, en particulier à DTAB (d'où le titre).

Après une petite mise en bouche sur Unmatched où mon pauvre Jekyll s'est fait démonter par Dracula, j'attaque une initiation à DTAB :
- une centaine de pts de chaque côté
- un objectif à prendre au centre de la table

Chez les Nationalistes, on pénètre chez l'habitant et on se cache derrière les murs et barricades. Seule la mitrailleuse reste à découvert...

Chez les Républicains, on profite des ruines pour progresser à couvert.

Deuxième tour très rapide : la mitrailleuse nationaliste crache et fait mouche ! Et puis... Tea Time !

Au troisième tour, les Nationalistes tirent à travers les ruines et touchent un groupe de Miliciens.

Un autre groupe de Miliciens républicains pénètre les ruines et s'approche de l'objectif.

Tour 4, un groupe de Regulares nationalistes arrive dans les ruines et entoure l'homme au clairon. Les Miliciens chargent et, malgré leur état stressé, réussissent à repousser les Regulares qui passent en état choqué.

Dernier tour, un autre groupe de Miliciens fonce sur la barricade et tire sur les Regulares qui disparaissent.

Victoire des Nationalistes malgré nombre de groupes en état stressé ou choqué.

On termine l'après-midi avec une partie de Star Realms et Flo me fait un bien joli cadeau.
Alors, vous allez encore penser que je suis un Bisounours, mais passer une demi-journée avec un gars qui fait 3h de route pour jouer et la termine en vous faisant un cadeau. C'est pas partout qu'on voit ça !

J'ai commencé à regarder, je risque fort de commencer en Noir/Rouge/Bleu pour me faire la main !

Et puisqu'on parle de DTAB, je termine avec quelques nouvelles plaquettes terminées cette semaine.

J'ai arrêté de m'embêter avec ces figurines. J'ai juste fait un changement de tête sur les servants de la mitrailleuse pour leur donner un calot et converti un bout de grappe pour faire un mortier aux Républicains.
J'ai aussi fait des socles plus "nature" pour varier un peu.

Au final, mon droit d'achat passe à 9,7. Ca progresse pas vite, mais ça progresse !

Petit retour sur quelques unes de mes dernières lectures...

Le maître d'escrime d'Arturo Pérez-Reverte

Pris par hasard dans une boite à livres, je ne le regrette pas.
Jaime Astarloa est un vieux maître d'escrime désabusé dans l'Espagne troublée de la fin du 19ème. Il continue à entraîner quelques familles aristocratiques, mais qui désormais s'intéresse à l'art du fleuret ?
Il aimerait bien, pourtant, laisser à la postérité une botte subtile dont il serait l'auteur, une botte comme celle dont il est l'un des rares détenteurs.
C'est alors qu'une dame se présente comme future cliente, justement pour apprendre cette botte. Si ça va à l'encontre de la fierté du vieil hidalgo, il va finir par accepter...
Une histoire en trois temps, comme trois bandes d'un billard ou, plutôt, comme une attaque de fleuret en trois passes. Très bien ficelée, à déguster !

Loire de Davodeau

J'aurai pu glisser celui-là dans mon dernier billet : il vaut quoi le dernier Davodeau ?
Agathe a donné rendez-vous à Louis. Pourquoi après tant d'années ? Il va la rejoindre en flânant sur les bords de la Loire, se rappelant les jours heureux qu'ils y ont passé. Et, lentement, on va le suivre sur les bords nonchalants du fleuve jusqu'à la maison d'Agathe.
Evidemment, il n'y trouvera pas ce qu'il attend. Mais Davodeau continuera à nous promener autour du fleuve et on ne fera aucune difficulté à suivre son trait et ses personnages.
Une BD tout en subtilité, comme ses précédentes. Encore un livre qu'il faut prendre le temps de déguster.

Récits inédits sur la guerre de Troie, traduits par G. Fry

Mais non, Homère et Virgile n'ont pas tout dit sur la Guerre de Troie, loin de là, d'aucuns disent même que ce ne sont que mensonges...
Ce recueil offre trois textes tardifs :
- L'Iliade latine, écrit peut-être par un certain Italicus, sénateur romain de la deuxième moitié du 1er siècle. Il s'agit d'un résumé en latin (bien évidemment, le recueil est en français^^) de l'Iliade d'Homère.
- L'Éphéméride de la guerre de Troie par Dictys de Crète. La Guerre de Troie racontée par l'un des participants ! ... enfin, le texte date du 2° ou 3ème siècle, ça fait une belle longévité au gars^^
- Histoire de la destruction de Troie de Darès le Phrygien. Là, l'auteur est sensé être un Troyen.
C'est apparemment par ces textes que le moyen-âge a eu connaissance des légendes de Troie. En tout cas, ça donne des versions alternatives intéressantes. Du coup, je me suis penché d'autres traditions et c'est pas ce qui manque (exemple ici).

Chroniques du château faible de Mazurie

Hilarant ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant une bd.
Dans ce petit royaume médiéval, le souverain se meurt. On va petit à petit découvrir l'étrange population qui l'entoure, des personnages tous plus attaqués les uns que les autres.
Au milieu de tout ça, la Faucheuse cherche à rejoindre le roi pour le faire passer à trépas. Mais va t'y retrouver toi, dans ce fatras médiéval.
Moyen-Age très décalé, ses personnages ne dépareraient pas dans Kaamelot. J'espère qu'il y aura une suite. Mais qui succèdera au roi ?

A ne pas louper, vraiment !

Njinga, Histoire d'une reine guerrière de Linda M. Heywood

Si on connait un peu l'histoire de France, c'est moins le cas de celle des autres pays. Mais l'histoire du continent africain, c'est la grande inconnue pour moi.
Avec Njinga, je découvre une reine d'Angola, héritière d'une lignée de rois, qui a passé sa vie à lutter contre les colonisateurs portugais.
On est au début du 17ème et l'empire hispano-portugais a un énorme besoin de main d’œuvre. Le royaume de Njinga est un grand pourvoyeur d'esclaves, mais les colons trouvent plus simple de s'installer au centre du pays et de se passer de tout intermédiaire.
Enfin, plus simple, sans compter la résistance acharnée de Njinga. Son royaume ne disparaîtra pas tant qu'elle sera en vie...

Michel de Maurel

Michel est journaliste indépendant à tendance sociale. Mais le journalisme indépendant ne paye pas, alors il est surtout intérimaire. Ce qui lui permet de trouver de formidables sujets de reportage qu'il réalise micro tendu et dont aucune rédaction ne veut. Trop polémique, trop accusateur, vous voyez le genre ?
Les trois premiers volumes (rassemblés dans l'intégrale ci-contre) racontent les combats citadins de Michel, les 2 volumes suivants ses combats ruraux.
Une galerie de personnages s'agglutine autour de ce magnifique looser pour une comédie qui fait autant sourire que grincer des dents.

Histoire de Jérusalem de V. Lemire et C. Gaultier

Attention, livre érudit. Chaque page de cette bd regorge d'informations sur l'histoire de cette ville plurimillénaire !
Ça pourrait être chiantissime, mais le découpage, la narration et le dessin rendent tout ça très lisible, voire passionnant.
256 pages, 4000 ans d'histoire en compagnie d'un olivier et d'au moins trois religions. Ce serait dommage de ne pas en profiter.

Le livre de Hain - Intégrale 1 de Ursula Le Guin

Le Guin, c'est une madeleine de mes années étudiantes. Cette compilation reprend les premiers livres de Space Op de l'autrice, situés dans un univers dont Hain est l'ensemenceur, au centre de la Ligue de Tous les Mondes, l'Ekumen. C'est le seul lien, ténu, entre ces textes dont certains accusent un peu leur âge.
Au fil des 5 livres qui composent ce recueil (Le Monde de Rocannon, Planète d'exil, La Cité des illusions, La Main gauche de la nuit, Les Dépossédés), on va passer de planète en planète et explorer une facette de l'humanité, un sujet que Le Guin souhaite évoquer.
Si la lecture individuelle de certains des romans aurait pu me laisser de marbre (j'ai peu de souvenir de ce que j'en ai lu autrefois). L'ensemble, surtout accompagné des préfaces et textes de Le Guin prend une autre dimension. Et puis, Les Dépossédés est vraiment très bon.
Je vais donc très rapidement acquérir le 2ème tome de cette intégrale !

Hana et Taru de Schilling et Motteux

Je termine cette longue revue avec une bd jeunesse. Aventure initiatique pour la jeune Taru, autochtone d'une forêt ancestrale.
Peu douée, plutôt gaffeuse, elle est reléguée à la surveillance d'une humaine, étrange créature venue d'on ne sait où.
Evidemment, elles vont devoir fuir ensemble et la mise en commun de leurs capacités va résoudre les problèmes et changer des choses.
Un scénario simple mais bien filé et un dessin très immersif. Une chouette bd à offrir si vous avez un jeune ado à proximité pour vous servir de prétexte !

Je m'arrête là pour aujourd'hui. Bonnes lectures et on revient au jeu la semaine prochaine ;)

Ces cavaliers traînaient depuis vraiment trop longtemps sur ma table.
L'idée d'un CdA à la cool avait été lancée sur Warmania et, évidemment, j'avais suivi. Sauf que j'ai commencé rapidement puis j'ai trainé. Et, bien sûr, j'ai eu du mal à reprendre...

Heureusement, il y avait une dead line et le week-end de 3 jours m'a aidé à m'y remettre.

J'ai quand même eu la mauvaise idée de peindre chevaux, cavaliers et boucliers séparément. Du coup, j'ai dû tricher pour coller les boucliers.

Je termine avec mon décompte : 12 cavaliers, plus les 6 de la dernière fois,
mon droit d'achat passe à 7,8
Ça tombe bien, ça va compenser mes achats pour le KS d'Alkemy^^

On continue la préparation de notre convention.
Aujourd'hui, révision de X-Wing. Ou plutôt mise à niveau avec la V2.

Première chose à faire, évidemment, parcourir le livre de règles. On est 4 autour de la table dont 2 anciens joueurs, ça revient assez vite. Et puis, Attack Wing n'est pas si loin dans ma mémoire !

 On prend les 4 vaisseaux de la boite de base qu'on sépare en 2 groupes et on laisse toutes les règles d'équipement de côté pour ce réveil de la Force des règles.

A noter, une magnifique manœuvre de Vador qui, à la suite d'un virage serré utilise toute sa Force pour enchaîner les tonneaux et revenir dans la course. Trop tard pour que ce soit utile, mais impressionnant tout de même.

C'est quand même un jeu plaisant. Faudrait que j'y revienne plus souvent.

Ça fait quand même un petit moment que je tease autour de Star Wars, ce sera le thème de la convention de notre club qui se tiendra le... 4 mai !

Du coup, il y aura de la fig SW sous différentes formes (Légion, Shatterpoint) et, comme vous avez pu le voir sur le blog, une version de Mars : Code Aurora à la sauce SW.

Mais, en dehors de ça, nous ferons jouer aussi à d'autres jeux avec SW pour thème. J'en ai testé 2 pour l'instant, en voici un petit retour...

Villainous, sauce SW

Je ne connais pas le Villainous de base, je ne comparerai donc pas les versions, même si j'ai cru comprendre qu'elles ne différaient pas énormément.

On va donc jouer les méchants de "l'univers Star Wars" sans souci de cohérence temporelle. Peu importe d'ailleurs, tant les missions des différents personnages sont déconnectées les unes des autres.

Chaque joueur choisit un méchant (Vador, Grievous, Ventress, Gideon, K. Ren) et obtient un plateau individuel, une mission et deux decks de cartes.

Et chacun son tour va évoluer sur son plateau, réaliser les actions de sa zone (piocher, placer une carte, combattre, gagner des sous...), puis espérer que quelque chose arrive.
Qu'est-ce qui peut arriver ? Ben pas grand chose en fait...
Pour réaliser les missions, il faut obtenir des cartes du deck "fatalité". Sauf que ce deck, c'est très rarement vous qui le manipulez, mais vos adversaires. Et quel intérêt auraient-ils à aller piocher dans ce deck qui vous fait progresser.
Bref, il ne reste qu'à attendre de piocher la (les) bonne carte dans votre deck qui vous permette de faire tourner ce deck "fatalité".
Et, bien sûr, pendant le tour de vos adversaires vous avez tout le loisir de les voir galérer jouer à leur tour.

Bref, un jeu long et loin d'être passionnant. Et ne croyez pas que je sois de mauvaise fois. On était 4 à jouer et 4 à penser la même chose !

Star Wars - The DeckBuilding Game

Depuis que je l'avais vu chez Rafpark, j'avais fortement envie de le tester celui-là. Faut dire que j'aime beaucoup StarRealms et qu'il dit que ce DeckBuilding en reprend toutes les idées, en mieux...

Effectivement, on est complétement dans StarRealms : un deck de départ avec 8 cartes d'achat et 2 de combat, une rivière de cartes à acheter et même une carte générique pour 2 sous.

Quelques petites différences, histoire de dire:
- ce ne sont plus des vaisseaux qui combattent mais des personnages (génériques ou nommés)
- les bases sont remplacées par des vaisseaux (qui ont tous, il me semble, le rôle d'avant-poste, à savoir qu'il faut les détruire avant de pouvoir toucher le joueur)
- les points de vie des joueurs sont remplacés par des bases planétaires (4 au choix, ayant plusieurs points de vie)
- les touches et les sous sont simulées par des pions

Bref, rien de dépaysant, bien au contraire, pour un joueur de StarRealms.

Quelques grosses différences aussi...

- Seulement 2 joueurs puisque chacun joue un côté de la Force

- Une piste "de la Force". L'effet des cartes est boosté quand la Force est de votre côté. C'est pas ultime, mais ça ajoute un petit quelque chose. La Force évolue d'un côté ou de l'autre en fonction des personnages majeurs de la saga joués.

- Un effet "tu l'auras pas" !
J'explique, les cartes sont de 3 types, neutres, Empire ou Rebelle. Un joueur ne peut acquérir que des cartes neutres ou de son allégeance. Il est donc très frustrant, parfois, de voir des bonnes cartes sortir pour l'adversaire.
Si vous observez la carte Vador ci-dessus, vous pouvez voir un texte inversé (Récompense: ...). Ça signifie que le joueur adverse peut décider de détruire cette carte avec ses touches plutôt que d'attaquer directement la base de son adversaire. Et ça, c'est nouveau !
Bon, ça ne révolutionne pas le jeu, mais c'est rigolo.

Est-ce que je vais pour autant abandonner StarRealms ?
Pas sûr, il me manque l'effet combo des 4 couleurs.
Mais je vais refaire quelques parties quand même, juste histoire d'être sûr !

Bon, j'ai encore plein de jeux SW à tester. On en reparlera !

Un peu de peinture, ça fait longtemps...

D'abord, le dernier socle du pack officier des Français d'Orient de DTAB, le lance-grenades.

Et puis, à quelques semaines de vol, et quelques décennies aussi, de là, des hybrides pour Mars : Code Aurora

Et si vous trouvez une petite ressemblance de ce chien avec un célèbre second-rôle de BD, j'en serai ravi !

Les soirées jeux ne sont pas extensibles et c'est la figurine qui prime la plupart du temps... Mais j'ai tout de même l'occasion de jouer à autre chose.
Les derniers en date, donc...

Gorinto, de Richard Yaner, chez Super Meeple

Un quadrillage de 5x5 où sont disposées des piles de tuiles représentant 5 éléments (terre, eau, feu, air, vide) et deux axes latéraux comportant ces mêmes éléments, le tout disposé aléatoirement.
Chacun son tour, les joueurs vont prendre une tuile de l'un des axes qui, en fonction de l'élément qu'il représente, l'autorisera à récolter des tuiles du tapis quadrillé. Plus on possède de tuiles de l'élément en question, plus on pourra récolter de tuiles du tapis.

A la fin de la manche, il suffit de compter combien on a de tuiles de chaque sorte et d'appliquer les multiplicateurs des objectifs. Après 4 manches, la partie est terminée.

Le matériel est de qualité, les règles simples et suffisamment profondes pour en faire un jeu qui tient la route. Une excellente variante à Azul !

Conspiracy, de B. Cathala et C. Chevallier, chez Bombyx

Il faut recruter des membres (des seigneurs) des différentes guildes des abysses pour constituer son sénat.
Chaque seigneur, outre son appartenance, a son niveau de puissance et un effet spécial. On le recrute, on le met dans son camp et roule !

Sauf, évidemment, qu'il n'y a que 15 places et que seul le seigneur le plus puissant de chaque guilde comptera. Mais n'allez pas croire que les autres cartes ne servent à rien, la coalition la plus grande (cartes de même couleur reliées) apporte des points supplémentaires, des cartes lieu apportent aussi des points en fin de partie.

Il faut, évidemment, vérifier le jeu des adversaires pour les empêcher d'acquérir les cartes qui les feront gagner et ne pas défausser de cartes qui les avantage.
Bref, il faut avoir les yeux partout et sauter sur toutes les opportunités.

Les Tours Ambulantes, de W. Kramer et M. Kiesling, chez Oya

Un parcours en cercle, des tours qui s'empilent, un donjon, quelques sorciers, des fioles...

Le but du jeu est simple : remplir ses fioles et conduire ses sorciers dans le donjon. Le premier à réussir à gagné.
Pour remplir une fiole, il suffit qu'un sorcier se retrouve sous une tour. Pour conduire un sorcier dans le donjon, il suffit qu'il se déplace du nombre de cases qui l'en sépare.

A chaque tour, on joue 2 cartes parmi ses 3 en mains. Elles permettent de déplacer une tour ou un de ses sorciers. On pioche 2 nouvelles cartes et c'est au suivant de jouer.
Tout va pour le mieux tant que les sorciers ne rejoignent pas le donjon. Parce qu'à chaque fois que c'est le cas, le donjon change de place ! Et s'il se retrouver au-dessus d'une tour, on peut même le faire bouger avec la tour.

C'est à ce moment là qu'on commence à courir après le donjon pour aller y placer ses derniers sorciers et qu'il repart dès qu'on commence à s'en rapprocher.
Mais vous pensez bien que ce n'est pas tout, parce que 2 règles spéciales aléatoires s'invitent à chaque partie.

Un jeu diabolique et parfaitement familial.

Bounty Hunters, de Frédéric Henry, chez Asmodee

LE jeu qui fait parler de lui et que tout le monde doit tester avant sa sortie officielle.
Frédéric Henry a trouvé la parfaite adéquation pour faire rocker sa règle des Bâtisseurs. Au système d'achat d'ouvriers pour construire des bâtiments (ici des Chasseurs de prime qui capturent des Rebelles) s'ajoute une partie de draft qui remplace la rivière de cartes et les joueurs jouent tous en même temps.
C'est très efficace et en fait un jeu nerveux, sans temps mort. Je comprends pourquoi F. Henry en est si fier ! Je pense que ce sera l'un de ceux qui auront le plus de succès lors de la convention de notre club des 4 et 5 mai prochains.

Une convention le 4 mai ?
On en reparle bientôt, on a encore un paquet de jeux à tester...

Des fois, les choses se déroulent mieux que si on les avait programmées :
- mon partenaire habituel est trop fatigué pour venir jouer,
- une partie de MB-Pantheon est programmée au club,
- je n'y ai jamais joué et les copains sont accueillants,
- l'annonce de Isfet me fait de l’œil, reste à voir si le jeu est fait pour moi...

Bref, en route pour le premier scénario d'une campagne à trois avec une visite aux enfers.

Premier groupe, celui mené par Hadès, avec pour thème douceur et câlins

Deuxième groupe, celui de Léonidas, du muscle et de la testo

et enfin mon groupe, Ulysse's boys band, tagadas et jolies filles

Double objectif : libérer les copains de leur geôle et récolter des Koikoi

Les copains révisent les règles, moi je les découvre.
Autant vous dire qu'il y a eu des approximations sur les deux premiers tours : 2ème activation gratuite, oubli des règles spés...

Mais la partie se termine bien pour moi. Les centaures ont rapidement libéré Achille qui va tranquillement cueillir un Koikoi isolé et Ulysse accompagne les centaures qui récupèrent un deuxième Koikoi.

Un seul sang aura coulé et encore en fines gouttelettes, celui de la plaie que Léonidas à infligé à Méduse. Faut dire que la garce a tout pour effrayer ses voisins, aucune raison de laisser passer sa chance de la diminuer.

En guise de conclusion :
"Whao, il est super narratif ce jeu !"

Vous imaginez bien ce que ça sous-entend...

DTAB développe petit à petit sa gamme de figurines originales. Bien difficile de résister à la gamme russe ou berlinoise.
Mais c'est sur un pack "Officier français et support" pour l'armée d'Orient que j'ai craqué.

Officier et trompette clairon :

Infirmier, fusil mitrailleur Chauchat :

Porteur :

Le groupe :

Il me reste encore le groupe du lance-grenade à peindre...

Mais pour l'instant, mon droit à l'achat passe à 4,8 !