Pile ou face ?
Asseyez-vous tranquillement,
et laissez-moi vous raconter une double partie de Congo.
Deux fois le même scénario, deux fois les mêmes joueurs.
Au centre de la table, une idole à laquelle est attachée une pauvre exploratrice. Autour d'elle, 4 guerriers fanatiques commencent un rituel qui risque fort de se terminer mal...
Les photos correspondant à la première partie auront un masque souriant à gauche. Celles de la deuxième partie, un masque larmoyant à droite.
Au loin, une colonne issue des tribus de la forêt vient participer au rituel.
Des archers devant, des pygmées à l'arrière.
Beaucoup, beaucoup de tireurs pygmées.
De l'autre côté de la table, une colonne de Blancs avec des tireurs, plein de tireurs.
Ils avancent, ils font feu et les fanatiques tombent comme des mouches. L'exploratrice imagine déjà sa libération prochaine.
D'ailleurs, les tribus de la forêt peinent à avancer.
Les tirs font chou-blanc et les tribus progressent à toute vitesse.
Si bien, qu'elles entourent l'idole alors que les Blancs se cachent encore dans les fourrées.
Les pauvres tireurs pygmées ne savent où donner de la tête alors que les mousquets des Blancs font résonner la forêt.
Et très rapidement, les tribus se retrouvent en sous-nombre et débordées.
Elles arrivent néanmoins à se positionner et réduire un peu la pression des Askaris, mais les Soldats n'ont plus qu'un pas à faire pour libérer la prisonnière.
Un gorille fait son entrée, mais les guerriers pygmées le renvoient rapidement dans son nid.
Et ils continuent à maintenir la pression sur les épaules de la colonne des Blancs qui commence à craquer.
La colonne des Blancs resserre les rangs autour de l'exploratrice enfin délivrée. Les guerriers des tribus, effrayés par les tirs continus, n'osent pas s'approcher.
Les Guerriers pygmées chargent et c'est l'hallali !
Après les Ruga, ce sont les Soldats qui tombent, laissant le chef de l'expédition seul.
Partout, les Blancs cèdent du terrain. Ils n'ont même pas réussi à approcher de l'idole !
Et c'est le terrible moment où le sorcier indigène tente un sort pour redresser la situation et où les dieux refusent de le suivre, le foudroyant sur le coup !
Epuisées, les deux colonnes se font face. Mais les Tribus tiennent le terrain.
Couverts par les Askaris, les soldats accompagnent l'exploratrice en sécurité.
Et la course tardive des Tribus ne leur sert qu'à mieux voir la colonne des Blancs s'éloigner.
Le porte-drapeau des Blancs tombe.
Mais sa perte est vite vengée par la mort du chef pygmée.
C'est une victoire écrasante pour la colonne des Blancs.
Les cris de frayeur de la prisonnière s'ajoutent au cris de victoire des guerriers des forêts.
Mais les dernières forces des Blancs se retrouvent totalement entourées.
Le sort de la prisonnière est maintenant scellé, le rituel pourra s'achever avec des sacrifices annexes.
C'est une victoire totale pour les Tribus de la forêt !
Si vous n'avez rien compris à l'enchevêtrement de ces deux compte-rendus, essayez chez mon partenaire, plus sage, qui a raconté ça en deux posts : pile et face.
En tout cas, composition, placement et hardiesse sont les clés de la réussite.