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Au bord du Fleuve
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20 mars 2013

Révélation sylvestre

Mémoires de Saarid ibn Fadela, recueillies par Xian de Cumasc, livre 13 – chapitre 3

Nombreux sont ceux qui datent le début de l’action d’Ifrah du jour de la mort de sa mère aux pieds de la matriarche. Je crois qu’ils se trompent lourdement et qu’Ifrah’ avait déjà développé son art de la provocation lors de la fuite des Evadés du pénitencier de la Dent.

hakan

Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette histoire...
Un groupe de prisonniers particulièrement dangereux s’était évadé avec l’aide, efficace, d’un puissant élémentaire de feu, un ifrit pyrithin. De nombreux groupes aux motivations diverses couraient derrière ces évadés et Ifrah’ était de la partie, persuadé que la Sororité était responsable de l’apparition de l’ifrit.

De retour du désert Asfar depuis plus d’un cycle, Ifrah’ avait déjà conquis son talj’hyal au prix que vous connaissez et s’était voué à porter et amplifier le combat de sa mère et des sœurs renégates. Après avoir cherché le soutien des Cheikhs, il s’était résigné à recueillir seul les preuves qu’il voulait présenter au Magmou’a.
C’est alors qu’il croisa la route d’Abdelan ibn Malikh.
Ce Khaliman, doué du pouvoir des Sorhna, avait toutes les raisons d’en vouloir à celles qui lui avaient crevé les yeux !
Ifrah’ et Abdelan ne restèrent ensemble que très peu de temps, tant leur passé en faisaient des êtres solitaires, mais ils nouèrent une solide amitié qui perdura malgré l’éloignement. Au cours de cette brève période où ils cheminèrent ensemble, c’est Abdelan lui-même qui me l’a confié, ils réunirent quelques Khalimans pour se lancer à la poursuite de l’ifrit. L’un et l’autre avaient une raison personnelle pour le retrouver, le jeune alchimiste y sentait une source de puissance alors hors de sa portée.

alk60

Ils se retrouvèrent ainsi dans un bosquet au cœur duquel s’ouvrait une clairière abritant une ancienne tour. Quelques ruines éparses entre les arbres ne laissaient aucun doute quant à l’origine de cette tour, elle datait des Naashtis. D’étranges créatures hantaient le bosquet, planant de branche en branche tels des polatouches. Ces animaux avaient la particularité de créer des images d’eux-mêmes et ces illusions disparaissaient dès qu’on les touchait, d’où le nom d’écureuils spectraux qu’on leur donne habituellement. 

polatouche

Abdelan, percevant la magie qui émanait du lieu et de ces animaux, demanda qu’on en attrape quelques-uns. Malheureusement, d’éminents membres de la Triade de Jade avaient décidé d’en faire autant.

 

alk61

 

A mon sens, c’est lors de cette rencontre qu’Ifrah’ prit enfin la mesure de ses capacités.
Alors que ses compagnons s’égaillaient à la suite des écureuils, il se dirigea vers les ruines de la tour au centre du bosquet. C’est là que les animaux réels se réfugiaient.
Ifrah’ appela alors ses compagnons à toute voix. Il se retourna ensuite vers les membres de la Triade, leur décrétant que, lui présent, ils ne pourraient pas capturer le moindre animal. Ses moqueries continuèrent montrant l’inutilité des actions des Triadiques, tant et si bien que les chefs du groupe se dirigèrent vers lui pour, enfin, le réduire au silence.

alk62

Mal leur en pris, car Ifrah’, assisté simplement d’un archer et d’un Ghulam, réussit à faire tomber Feng Sao et Lee Ping.

alk63

 

C’est ce jour là, je crois, dans ce bosquet particuler, qu’Ifrah’ prit la mesure de ses capacités. La suite nous a démontré leur puissance !

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Commentaires
C
Un tout petit mot pour dire que j'apprécie toujours autant tes récits ...<br /> <br /> Et l'histoire d'Ifrah<br /> <br /> :)
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